Le vol pour l'Islande dure 03 heures depuis Roissy Charles de Gaulle. Nous arrivons à Keflavik, aéroport situé à 50 kilomètres de Reykjavik. Nous prenons une navette qui nous conduit à Reykjavik où nous cherchons un camping pour nous installer, chose faite avec le Reyjkavik Campsite.
Reyjkavik, baies des fumées, est la capitale de l'Islande. Située à environ 250 kilomètres au sud du cercle plaire arctique, c'est la capitale la plus septentrionale du monde. C'est la ville la plus peuplée du pays avec environ 120 000 habitants (en 2010).
Reyjkavik est une ville dispersée. La plus grande partie du secteur urbain se présente sous la forme de faubourgs de basse densité et les habitations sont généralement individuelles. Les quartiers résidentiels sont eux aussi espacés, séparés par les principales artères de la ville. Cette structure urbaine s'est créée spontanément, en raison des goûts des habitants actuels.
La première nuit a été dure. Le soleil s'est couché à peine 03 heures et nous sommes complètement décalés. Et encore, les 03 heures où l'on considère qu'il s'est couché, il faisait encore jour. C'est ce que l'on appelle le soleil de minuit. En effet, à minuit, le soleil est à son point le plus bas mais ne disparaît pas totalement sous la ligne d'horizon. La lumière qu'il diffuse est douce et l'on voit comme en plein jour. Plus on va vers le nord du pays et plus la période où il est visible est longue. Au mois de juin, il y a même des excursions spécialement organisées vers l'île de Grimsey, située sur le cercle polaire, pour y admirer le soleil de minuit.
C'est donc après cette première nuit un peu courte que nous entamons la journée. Nous prenons un bus au Terminal BSI pour Skögar, au sud de l'île.
Skögar est une plage de sable noir parsemé de gros blocs de lave. Le hameau qui porte le même nom ne compte pas plus de 30 habitants et se situe à plusieurs kilomètres dans les terres pour ne pas subir les vents du rivage. A proximité du village, le bus nous dépose devant la Skogafoss, une magnifique chute d'eau de 60 mètres de haut alimentée par le glacier.
Nous l'observons d'en bas, puis empruntons un sentier assez raide pour la contempler d'en haut. C'est aussi le point de départ de notre randonnée qui doit nous mener à Thorsmörk. En début d'après-midi, nous commençons à marcher dans la cendre du volcan. Nous arrivons vers 17 heures au premier refuge déjà bien fatigués (Fimmvörduskali). Un café chaud puis nous repartons pour essayer d'arriver à Thorsmörk.
Nous traversons un paysage lunaire. Le sol est uniformément recouvert de cendres et parsemé de trous dus à la fonte de la neige sous la cendre. Le tracé, balisé à l'aide de bâtons jaunes, est effacé par une coulée de lave. Nous en perdons notre chemin. Impossible de se retrouver dans ce champ de poussière noire avec en supplément une brume à couper au couteau.
Finalement, gagnés par la fatigue et les crampes musculaires, nous décidons à minuit, soit après 12 heures de marche, de dresser notre campement sur un petit replat à même le versant abrupt d'une montagne. Nous nous couchons sans manger.
Réveillés à 07 heures, nous apercevons le sentier qui va nous permettre de descendre dans la vallée. Nous constatons qu'il nous restait finalement 03 heures de marche sur un sentier escarpé où nous aurions risqué une chute dangereuse. Nous arrivons à Basar Saehulus (Thorsmörk) à midi où nous prenons notre repas. Nous prenons le bus de 15 heures pour Hella. Nous nous ravitaillons au supermarché et passons la nuit au camping d'Hella.
30 Juin 2010 : Le LANDMANNALAUGAR
Levés à 08 heures, nous nous dirigeons vers la gare routière d'où nous prenons à 10 heures un bus de la compagnie REYKJAVIK EXCURSION pour Landmannalaugar. Le bus est équipé de roues de la taille de celles d'un tracteur, bien utiles pour le franchissement des gués qui parsèment la piste caillouteuse.
Levés à 08 heures, nous nous dirigeons vers la gare routière d'où nous prenons à 10 heures un bus de la compagnie REYKJAVIK EXCURSION pour Landmannalaugar. Le bus est équipé de roues de la taille de celles d'un tracteur, bien utiles pour le franchissement des gués qui parsèment la piste caillouteuse.
Nous arrivons vers 13 heures à Landmannalaugar, site volcanique aux allures de camp de base de l'Everest. En effet, dans un paysage de relief à la fois vert et orangé, recouvert par un ciel assombri de nuages, de petites toiles de tente aux couleurs fluos sont agglutinées autour d'un point d'eau.
A la descente du car, nous sommes surpris par la force du vent qui traverse les imperméables et vient potentialiser la sensation de froid. Nous parvenons tant bien que mal à trouver une place dépourvue se saillies rocheuses pour planter notre tente. Après une bonne heure à jouer avec le vent et éviter de se faire aspirer tel un Kitesurf, nous avons un peu de temps devant nous pour découvrir les environs.
Le massif du Landmannalaugar est l'une des régions les plus spectaculaires d'Islande et ce de par son activité volcanique. Nous débutons notre randonnée par la traversée d'une coulée de lave au centre du site (Le Langarhraun) sur un sentier plus ou moins balisé. Au pied du Langarhraun, il est possible de se baigner dans une rivière dont la température avoisine les 40 degrés.
Après le pique-nique, je poursuis un moment avec Elise et Thomas mais je fais vite demi-tour tellement j'ai froid. Je reviens sur le campement vers 18 heures où j'essaye de me réchauffer le plus possible : un bol de soupe pour unique repas au milieu d'un vent glacial.
La nuit est difficile par le vent et le froid. A 03 heures du matin, il commence à pleuvoir et ce sans interruption pendant 24 heures.
Le 01 Juillet 2010
Nous avions initialement prévu de faire une randonnée mais vu la nuit passée et la pluie incessante, nous restons dans la toile de tente, pliés en 4 jusqu'à midi. Nous repartons par le bus de 15 heures après n'avoir pas vu grand chose hors mis les nuages, en direction de SKAFTAFELL au pied du volcan Vatnajökull. Nous y arrivons à 19H30 avec un temps beaucoup plus clément.
Nous avions initialement prévu de faire une randonnée mais vu la nuit passée et la pluie incessante, nous restons dans la toile de tente, pliés en 4 jusqu'à midi. Nous repartons par le bus de 15 heures après n'avoir pas vu grand chose hors mis les nuages, en direction de SKAFTAFELL au pied du volcan Vatnajökull. Nous y arrivons à 19H30 avec un temps beaucoup plus clément.
SKAFTAFELL
Lieu-dit situé dans le sud du pays, Skaftafell est constitué d'infrastructures touristiques gérées par le parc national du Vatnajökull qui regroupe un centre des visiteurs, un restaurant, un camping et une station service à la sortie du Lieu-dit.
Lieu-dit situé dans le sud du pays, Skaftafell est constitué d'infrastructures touristiques gérées par le parc national du Vatnajökull qui regroupe un centre des visiteurs, un restaurant, un camping et une station service à la sortie du Lieu-dit.
Skaftafell constituait le centre de l'ancien parc national de Skaftafell qui couvrait une partie du Vatnajökull et qui a disparu au profit de la création de l'actuel parc national beaucoup plus étendu. Il est le point de départ de nombreuses randonnées pédestres. Le soir nous dînons au camping et préparons notre randonnée du lendemain.
Le 02 Juillet 2012
Levés tôt, nous petit-déjeunons sur le campement et partons vers 09 heures pour une randonnée qui forme une boucle entre les 2 langues de glace du Vatnajökull. Le Vatnajökull est la plus grande calotte glaciaire d'Islande et la deuxième plus grande d'Europe. D'une superficie de 8300 kilomètres carré, soit plus de 55% ce celle de la Corse, le Vatnajökull couvre 8% de la superficie de l'Islande.
Levés tôt, nous petit-déjeunons sur le campement et partons vers 09 heures pour une randonnée qui forme une boucle entre les 2 langues de glace du Vatnajökull. Le Vatnajökull est la plus grande calotte glaciaire d'Islande et la deuxième plus grande d'Europe. D'une superficie de 8300 kilomètres carré, soit plus de 55% ce celle de la Corse, le Vatnajökull couvre 8% de la superficie de l'Islande.
Son épaisseur maximale est d'environ 1000 mètres. Sous le glacier se trouvent un certain nombre de volcans dont certains sont encore en activité et sont responsables d'inondations brutales provoquées par la fonte de la glace.
La balade est très agréable et se termine par les Svartifoss. Cette chute d'eau est renommée pour ses magnifiques formations d'orgues basaltiques que l'on peut voir autour et qui lui ont donné son nom. Le retour au camp se fait pour la première fois sous quelques rayons de soleil. Le soir, nous dînons au camping.
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