MANUEL ANTONIO
Nous avons réservé la visite du Parc Manuel Antonio avec une entrée prévue entre 07H00 et 07H30. Depuis notre hôtel de Quepos, il nous faut environ 30 minutes de voiture. Juste avant l'entrée du parc, il y a un grand parking où le tarif est de 5000 Colones mais le parking est surveillé. Il faut faire attention car il y a de nombreux rabatteurs qui cherchent à nous attirer sur des parkings non surveillés avec un tarif exorbitant pour la journée. Ils s'habillent parfois comme des gardes forestiers ou des guides officiels et proposent des visites.
A 07H30 il y a déjà beaucoup de monde. Nous débutons la ballade dans la forêt. Nous avons fait le choix de ne pas prendre de guide d'une part pour une question de coût et d'autre part nous avions déjà sollicité un guide à Mistico Park et pour la visite nocturne à la Fortuna avec Callidryas Tour.
Nous voyons finalement très peu d'animaux et les groupes avec guide n'en voient guère plus. Nous sommes globalement déçus par ce parc qui est d'ailleurs qualifié d'attrait touristique sans intérêt d'autant plus que le droit d'entrée est relativement élevé (20 dollars USD / personne).
Le parc a été créé en 1972. Il protège une parcelle de forêt primaire, une forêt secondaire, une mangrove, et une végétation de plages. En terme de faune, nous avons pu observer des capucins à tête blanche, singes les plus communs du parc, et des iguanes.
L'entrée au parc permet l'accès à la plage Manuel Antonio. Nous profitons de la baignade. Pour la petite anecdote : il est interdit d'introduire de la nourriture dans le parc et pour cause : les singes sont devenus familiers et n'hésitent pas à venir piquer de la nourriture aux touristes. Nous en faisons les frais. Alors que nous sommes tous les 5 dans l'eau, un singe vient ouvrir le sac de Vanessa, fouille et jette toutes les affaires. Par chance il se sauve avec un sac de sable et non le téléphone comme pour certains.
Après deux heures de baignade, nous prenons la direction de la sortie du parc. Nous n'avions pu emmener de nourriture donc la faim commence à se faire sentir. C'est l'occasion d'aller déjeuner à El Avion, un restaurant particulier car construit autour d'une carcasse d'avion. Cette immense carlingue posée au bord de la route est arrivée là au début des années 2000, achetée par le propriétaire du restaurant, Roberto, pour une poignée de dollars (3000 pour être exact).
Il s'agit d'un avion cargo de l'armée américaine mis en service dans les années 1950 pour transporter du fret et des troupes durant la guerre du Vietnam mais aussi pour asperger de produits défoliants les forêts ou se cachaient les combattants vietcongs. Avant d'arriver à son emplacement actuel, l'avion a été longtemps abandonné sur le tarmac de l'aéroport international de San José. Il a été acheminé par la mer puis découpé en morceaux pour être hissé jusqu'en haut de la colline.
L'endroit est magique puisqu'il offre une vue magnifique sur la baie Manuel Antonio. Les plats sont bons et le service à la hauteur de l'endroit. Là aussi, il y a de nombreux singes qui viennent, attirés par la nourriture. Nous en observons un plus précisément, qui profite de l'inattention d'un serveur pour piquer un donut dans le rayon pâtisserie. Il a réussi à se sauver avant que le serveur n'ait pu s'en rendre compte, et savoure le fruit de son délit. Nous profitons de cette belle pause de midi.
Nous reprenons la route pour nous rapprocher d'Uvita. Nous avons repéré la plage d'Hermosa où nous arrivons à 17H00, timing parfait pour s'installer et contempler le coucher de soleil. Il y a beaucoup de monde sur les plages pour voir le coucher de soleil.
Passé la nui tombée, nous nous retrouvons très vite seuls. Nous avons le temps de faire un feu de camp et une partie de UNO. Nous passons la première nuit à 5 dans la même tente afin de limiter le temps de montage. La nuit est perturbée par le bruit des vagues et de la route à proximité.